( 14 octobre, 2009 )

Mes aquarelles et poèmes choisis (Les couleurs)

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                         les Couleurs

Les couleurs c’est magiques      

Bleu et jaune et le vert apparait,                                               

Rouge et jaune l’orange domine,

Bleu, rouge et un peu de

noir,

Le violet est là,

Blanc et noir, le gris prend forme,

Rouge et blanc naisse le rose.

Le rose est la reine des fleurs

Et des couleurs.

Le tout fondue sur le papier,

Donne à l’imagination un coté irréel.

  

( 12 octobre, 2009 )

Mes aquarelles et poèmes choisis

  s63027651.jpgBonjour sur mon site. 

Je veux  partager avec vous mes peintures. Depuis quelques années, j’ai trouvé cette passion qu’est l’aquarelle. Je communique avec mes pinceaux. J’espère vous parler avec les couleurs.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                              

                                                                                                                                

( 16 décembre, 2021 )

Abbaye en Dordogne ( Mes aquarelles et poemes choisis)

Abbaye de Dordogne

Abbaye de Dordogne

Poésie : Dans les ruines d’une abbaye

Titre : Dans les ruines d’une abbaye

Poète : Victor Hugo (1802-1885)

Recueil : Les chansons des rues et des bois (1865).

Seuls tous deux, ravis, chantants !
Comme on s’aime !
Comme on cueille le printemps
Que Dieu sème !

Quels rires étincelants
Dans ces ombres,
Pleines jadis de fronts blancs,
De coeurs sombres !

On est tout frais mariés.
On s’envoie
Les charmants cris variés
De la joie.

Purs ébats mêlés au vent
Qui frissonne !
Gaietés que le noir couvent
Assaisonne !

On effeuille des jasmins
Sur la pierre
Où l’abbesse joint les mains
En prière.

Les tombeaux, de croix marqués,
Font partie
De ces jeux, un peu piqués
Par l’ortie.

On se cherche, on se poursuit,
On sent croître
Ton aube, amour, dans la nuit
Du vieux cloître.

On s’en va se becquetant,
On s’adore,
On s’embrasse à chaque instant,
Puis encore,

Sous les piliers, les arceaux,
Et les marbres.
C’est l’histoire des oiseaux
Dans les arbres.

Victor Hugo.

( 1 octobre, 2021 )

Mes aquarelles et poeme choisis (Les rochers)

Les rochers

mes aquarelles et poèmes choisis

 

 

Promenades dans les rochers (IV)

Dieu ! que les monts sont beaux avec ces taches d’ombre !
Que la mer a de grâce et le ciel de clarté !
De mes jours passagers que m’importe le nombre !
Je touche l’infini, je vois l’éternité.

Orages ! passions ! taisez-vous dans mon âme !
Jamais si près de Dieu mon coeur n’a pénétré.
Le couchant me regarde avec ses yeux de flamme,
La vaste mer me parle, et je me sens sacré.

Béni soit qui me hait et béni soit qui m’aime !
À l’amour, à l’esprit donnons tous nos instants.
Fou qui poursuit la gloire ou qui creuse un problème !
Moi, je ne veux qu’aimer, car j’ai si peu de temps !

L’étoile sort des flots où le soleil se noie ;
Le nid chante ; la vague à mes pieds retentit ;
Dans toute sa splendeur le soleil se déploie.
Mon Dieu, que l’âme est grande et que l’homme est petit !

Tous les objets créés, feu qui luit, mer qui tremble,
Ne savent qu’à demi le grand nom du Très-Haut.
Ils jettent vaguement des sons que seul j’assemble ;
Chacun dit sa syllabe, et moi je dis le mot.

Ma voix s’é1ève aux cieux, comme la tienne, abîme !
Mer, je rêve avec toi ! monts, je prie avec vous !
La nature est l’encens, pur, éternel, sublime ;
Moi je suis l’encensoir intelligent et doux.

Victor Hugo
Les quatre vents de l’esprit
( 8 juillet, 2020 )

Mes aquarelles et poèmes choisis (Village en Touraine)

village en Touraine   

 

Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s’est vestu de brouderie
De souleil luisant, cler et beau.
Il n’y a beste, ne oyseau,
Qu’en son jargon ne chante, ou crie :
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.

Riviere, fontaine et ruisseau,
Portent, en livrée jolie,
Goutes d’argent d’orfaverie,
Chascun s’abille de nouveau.
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.

(Poésies de Charles d’Orléans par J. Marie Guichard, p. 423)

 

( 23 novembre, 2019 )

Mes aquarelles et poèmes choisis ( Maison au bord de la crique)

maison au bord de la crique

Évasion

 

Et je serai face à la mer
qui viendra baigner les galets.
Caresses d’eau, de vent et d’air.
Et de lumière. D’immensité.

Et en moi sera le désert.
N’y entrera que ciel léger.
Et je serai face à la mer
qui viendra battre les rochers.

Giflant. Cinglant. Usant la pierre.
Frappant. S’infiltrant. Déchaînée.
Et en moi sera le désert.
N’y entrera ciel tourmenté.

Et je serai face à la mer,
statue de chair et coeur de bois.
Et me ferai désert en moi.
Qu’importera l’heure. Sombre ou claire …

 

Esther Granek (1927-2016)
De la pensée aux mots

 

 

 

 

 

 

 

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( 26 octobre, 2019 )

(Mes aquarelles et poèmes choisis- Ile de Bréhat)

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Sonnet (Les algues…)

Renée Vivien

Les algues entr’ouvraient leurs âpres cassolettes
D’où montait une odeur de phosphore et de sel,
Et, jetant leurs reflets empourprés vers le ciel,
Semblaient, au fond des eaux, des lits de violettes.

La blancheur d’un essor palpitant de mouettes
Mêlait au frais nuage un frisson fraternel ;
Les vagues prolongeaient leur rêve et leur appel
Vers la tiédeur de l’air aux caresses muettes.

Les flots très purs brillaient d’un reflet de miroir…
La Sirène aux cheveux rouges comme le soir
Chantait la volupté d’une mort amoureuse.

Dans la nuit, sanglotait et s’agitait encor
Un soupir de la vie inquiète et fiévreuse…
Les étoiles pleuraient de longues larmes d’or.

Renée Vivien, Cendres et Poussières, 1902

 

 

( 14 février, 2019 )

mes aquarelles et poèmes choisis ( Les iris mauves)

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L’Iris

« L’iris au bord du rivage
Se reflétait dans l’étang,
Bel iris sauvage
Qui rêves au beau temps.
Iris mes beaux yeux
Tu parfumes les draps blancs,
Iris merveilleux,
Iris au bord de l’étang.«  

Robert Desnos, , 1944-1945

 

 

( 2 octobre, 2018 )

Mes aquarelles et poèmes choisis (Le chaton)

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A UN CHAT


Non moins furtif que l’aube aventurière,
Non moins silencieux que le miroir,
Tu passes et je pense apercevoir
Sous la lune équivoque une panthère.
Par quelque obscur et souverain décret
Nous te cherchons. Nous voulons, fauve étrange
Plus lointain qu’un couchant ou que le Gange,
Forcer ta solitude et ton secret.
Ton dos veut bien prolonger ma caresse;
Il est écrit dans ton éternité
Que s’accordent à ta frileuse paresse
Ma main et son amour inquiété,
Ton temps échappe à la mesure humaine.
Clos comme un rêve est ton domaine.

 

 

Mes aquarelles et poèmes choisis (Le chaton) chatnoirbckJOSE LUIS BORGES (1899-1986), écrivain, poète et essayiste argentin, a parfaitement saisi ce qui anime un humain qui aime un chat :

 

( 14 juillet, 2018 )

Mes aquarelles et pèmes choisis (Le voilier)

Le voilier

Le voilier

Je suis debout au bord de la plage ;

Un voilier passe dans la brise du matin

et part vers l’océan.

Il est la beauté et la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti »

Parti vers où ? Parti de mon regard c’est tout !

Son mât est toujours aussi haut,

Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.

Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.

Et au moment où quelqu’un près de moi dit : « Il est parti »

Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon

et venir vers eux, s’exclament avec joie : « Le voilà »

William Blake

 

( 25 avril, 2018 )

Mes aquarelles et poèmes choisis (les hirondelles et le printemps)

les hirondelles et le printemps

les hirondelles et le printemps

 

 

Titre : L’hirondelle au printemps

Poète : Victor Hugo (1802-1885)

Recueil : Les contemplations (1856).

L’hirondelle au printemps cherche les vieilles tours,
Débris où n’est plus l’homme, où la vie est toujours ;
La fauvette en avril cherche, ô ma bien-aimée,
La forêt sombre et fraîche et l’épaisse ramée,
La mousse, et, dans les noeuds des branches, les doux toits
Qu’en se superposant font les feuilles des bois.
Ainsi fait l’oiseau. Nous, nous cherchons, dans la ville,
Le coin désert, l’abri solitaire et tranquille.
Le seuil qui n’a pas d’yeux obliques et méchants,
La rue où les volets sont fermés ; dans les champs,
Nous cherchons le sentier du pâtre et du poète ;
Dans les bois, la clairière inconnue et muette
Où le silence éteint les bruits lointains et sourds.
L’oiseau cache son nid, nous cachons nos amours.

( 6 mars, 2018 )

Mes aquarelles et poèmes choisis ( Les surfers)

Les surfers

 

Titre : Les vagues

Poète : Albert Mérat (1840-1909)

Recueil : Les souvenirs (1872).

Vous êtes la beauté. Vers, la pure Ionie
C’est de vous que naquit Vénus au temps des dieux,
Et vous avez formé son corps victorieux
De votre onde mobile à la lumière unie.

C’est vous, près des vaisseaux, qui faisiez l’harmonie
Des sirènes charmant les Grecs mélodieux,
Et reflétiez l’effroi des grands temples pieux
De Sunium aux bois sacrés de l’Ausonie.

Bien que l’âge ait passé des vieux mythes charmants
Et qu’au sein de vos flots soulevés ou dormants
La raison ait tué la chimère sacrée,

Au fond de votre abîme impénétrable et bleu,
L’âme malgré soi cherche et regarde attirée
Si dans cet autre ciel on ne verrait pas Dieu.

Albert Mérat.

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